Google de 2001 vs Google de 2008

1 10 2008

Comme vous devez le savoir, Google fête en ce moment ses 10 ans d’existence. Je ne vais pas me lancer dans un historique du Groupe car vous la trouverez facilement sur des milliers de sites « fan » du Monstre Groupe. Pour ma part, je ne suis ni fan ni détracteur, je réfléchis juste assez pour m’interroger quant à l’intérêt pour une entreprise privée d’avoir obtenu en quatre ans plus d’informations privées que la CIA en plusieurs dizaines d’années… C’est tendance la théorie du complot dixit Bigard.

Bon reprenons, pour ses 10 ans, Google a mis en place plusieurs actions dont une très « Geek Friendly », puisqu’il nous offre la possibilité de retrouver les résultats de recherches du moteur en janvier 2001. Ce cadeau pour les plus fans est un présent sans nom, pour nous simples utilisateurs, c’est un bon moyen de se faire sourire en surfant grâce à l’ancien moteur, son algorithme, son robot et surtout son nombre de pages indexées. 

Juste pour le plaisir, en recherchant « buzz marketing » sur Google en 2001 nous obtenions 342 résultats, en 2008 nous obtenons environ 1 380 000 résultats. Un autre exemple amusant est la recherche « Facebook » qui donnait 1810 résultats et donne à présent environ 530 000 000 de résultats. Ce dernier exemple est d’autant plus intéressant qu’il nous ramène aux origines de Facebook qui n’était initialement qu’un réseau d’étudiants issus de Harvard…

Je crois que je viens de vous prouver que je suis véritablement un geek…

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Réseau Social vs Sexe, et le gagnant est…

19 09 2008

Mais que se passe t’il sur internet en ce moment, l’internaute se transformerait-il ? Aurait-on perdu des branleurs des amateurs de formes féminines ? Les marketers doivent-ils ôter tout sexe dans leur stratégie de communication ?

Pour nous aider à répondre à ces interrogations, Bill Tancer – auteur du livre Click et Directeur Général de la recherche chez Hitwise – a étudié les recherches de millions d’internautes et évalué leurs variations sur plusieurs années.

Depuis plus de 10 ans, le sexe dominaient la majorité des recherches sur internet en représentant 20% de l’ensemble de celles-ci, mais son engouement et le plaisir qu’il offre à ses amateurs semble diminuer puisque les recherches à caractère sexuel sont à présent d’environ 10%. Les internautes ayant au contraire favoriser les recherches concernant les réseaux sociaux, de là à dire que Facebook est plus jouissif que le sexe, il n’y a qu’un pas…

Mais à présent interrogeons-nous véritablement. Si les recherches se modifient, le comportement de l’internaute est quant à lui aussi transformé, les publicités (bannières, adwords, Yahoo Search) se doivent d’être déplacées d’un point A à un point B, même si je suis certains que beaucoup d’entre nous n’auraient pas osés placés une pub sur un site pornographique. Cela traduit aussi un réel besoin du consommateur d’intégrer ou de connaître les réseaux sociaux sur internet, et si l’on se réfère à la hiérarchisation des besoins selon Maslow, nous pourrions presque considérer que l’internaute est passé d’un stade de besoin physiologique (le sexe) au stade du besoin d’appartenance (faire parti d’une communauté).

Abraham Maslow serait contre cette interprétation, pourtant nous pourrions considérer que le besoin physiologique de l’internaute serait le voyeurisme, et que son besoin d’appartenance ne pourrait être atteind que lorsque un site lui proposerait la réalisation de ses besoins primaires ainsi que secondaires.

Facebook, Myspace, Linkin, Hatebook, Dailymotion, Youtube etc… Sont autant de sites qui mettent en avant l’aspect communautaire mais qui offrent aussi la possibilité d’être un cyber-voyeur du quotidien des autres…

En tant qu’e-marketer notre seul objectif étant d’utiliser au mieux le comportement de l’internaute pour l’inciter à se diriger vers notre offre commerciale et favoriser l’acte d’achat. Il est donc important que le marketing stratégique intègre une optique marketing sociale pour améliorer son efficacité puisque la majorité des internautes est utilisatrice de ces plate-formes.

Pour conclure, Bill Tancer considère que son travail sur nos recherches internet permet de construire de véritable profil de consommation ou plus largement de l’opinion publique et lui offre la possibilité de mettre en place des tendances comportementales durant chaque période de l’année ou lors d’un événement particulier.

Par exemple, lorsque Thanksgiving approche les recherches concernant les anti-dépresseurs explosent… Intéressant pour les vendeurs de Prozac.

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